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Le secteur privé : un pilier incontournable dans la mise en œuvre de la ZLECAF

Afin de mieux cerner les enjeux et défis relatifs à la mise en œuvre effective de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF), le plus grand marché unique au monde a lieu les 22 et 23 mars dernier à l’auditorium de l’Université de Lomé, un forum national sous l’initiative de l'Organisation pour l'alimentation et le développement local (OADEL), en accord avec le REPA-Afrique et le CIPEA.

D’après TATA YAO AMETOENYENOU, le Directeur exécutif de l'ONG OADEL, il s'agit essentiellement au terme de ce forum d'apporter les informations sur les défis et enjeux de la ZLECAF aux opérateurs économiques notamment les jeunes entrepreneurs. C’est ainsi qu’au cours de ce forum, la échanges ont permis d’identifier et d’analyser les atouts de la ZLECAF pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME).

Le secteur privé, occupant une place stratégique dans la croissance économique des pays africains, il va falloir accorder une place de choix aux acteurs du secteur privé pour faire valoir leurs compétences Les producteurs agricoles ainsi que les entreprises de transformation agroalimentaires devront renforcer leur positionnement sur les chaînes de valeurs. La zone de libre-échange n'exclut pas le contrôle de qualité des produits qui seront mis sur le marché.

Des dispositions sont prises dans ce cadre pour le respect des normes de qualité et de sécurité sanitaire des marchandises. Les prix des échanges commerciaux transfrontaliers seront relevés, ce qui permettrait aux entrepreneurs d'exporter facilement leurs produits dans la zone.

Selon le directeur exécutif de l'ONG OADEL : « Avec la ZLECAF, le marché national est ouvert aux autres produits des pays africains dont le Maroc, l'Égypte qui sont des grands producteurs comparés aux PME togolaises. Il est nécessaire de ne pas perdre de vue la place de la consommation des produits locaux dans l'économie togolaise. »

Pour rappel, mise en place par les chefs d’Etats africains suivant le constat selon lequel, les marchés africains sont fragmentés et le commerce interafricain se situe autour de 15%. La ZLZCAF se veut une occasion rêvée de construire un marché commercial unique entre États africains. Elle se veut un vaste marché unique, un regroupement de plusieurs pays entre lesquels il n'existe plus de barrières tarifaires à la douane.

Son objectif est de rendre compétitif les économies africaines tout en préservant la viabilité des ressources publiques internes de ces Etats.


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